Anna Reser et Leila McNeil – Ed. Belin
Nous sommes toujours fiers de nous dire héritiers des Lumières, or ce siècle avait un rapport quasi-schizophrénique au sujet des femmes. Toujours poussées à apprendre et à mener des réflexions scientifiques, on leur interdisait pourtant l’accès à l’université et aux carrières correspondantes. Force est de constater qu’après plusieurs siècles, peu de choses ont changé.
Écrire une Histoire féminine des sciences c’est se heurter à l’absence de sources historiques et universitaires. Avec ces portraits, se dessine de manière particulièrement stimulante une relecture des découvertes scientifiques.