Anna Hope – Ed. Gallimard
1911, Ella, jeune ouvrière se retrouve enfermée à l’asile de Sharston en Angleterre après avoir brisé une vitre dans son usine. Maintenues à l’intérieur, les femmes ne croisent les hommes, qui travaillent aux champs, que le vendredi soir lors du bal proposé par le Dr Fuller, persuadé que la musique est bénéfique pour ses patients. En mal de reconnaissance, il a d’autres grands projets et compte bien expérimenter les théories eugénistes en réflexion à l’époque. Lorsqu’il comprend qu’Ella est tombée amoureuse de John, un Irlandais mélancolique, il va tout faire pour contrôler ces « faibles d’esprit ». Après Le chagrin des vivants, Anna Hope parvient encore une fois à dessiner une parfaite peinture de ce début du XXème siècle.